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Mise à jour : 28/05/10
La Tour Eiffel, six heures le matin, lumière rasante, éclairage latéral. L’Esplanade et le Palais de Chaillot majestueux, surplombant les jardins du Trocadéro et ses Grandes Fontaines encore endormies à cette heure. Le pont d’Iéna l'attire, il s'y engage, pas de voiture. Quelques rares parisiens marchent tranquillement en traversant la Seine. Au loin le Champ de Mars, encore sombre, humide de rosée. Il découvre une ville calme, paisible, presque secrète. Il croise des passants qui lui adressent un petit signe de tête discret, un sourire ébauché. C’est donc cela, Paris qui s’éveille ? Une ville complice, aux antipodes de sa réputation de bonbonnière à touristes.
Rive Gauche, il longe la Seine et passe devant le Musée du Quai Branly. Architecture hyper-moderniste, couleurs chamarrées, mur végétal où l’on imagine des jardiniers montés sur de grandes échelles comme des pompiers, druides sapeurs avec leurs serpes et leurs paniers de cueillette. Volets pivotants s’inclinant tels de grands tournesols multicolores suivant la progression du soleil pour ménager l’ombre nécessaire aux fragiles et précieux objets de ces cultures alternatives… un cocktail étonnant de modernisme associé aux Arts Premiers. Cela lui plaît bien.
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