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Mise à jour : 28/05/10
Un bassin, quelques arbres et parterres, kiosques populaires et grâcieuses statues de marbre, galantes et troublantes ondines se prélassant dans les rayons d’un soleil matinal. Puis un autre bassin, avec sa fontaine centrale. Un souvenir lointain, il se rappelle avoir vu des enfants jouer à pousser des bateaux avec de petites voiles de toutes les couleurs, il les revoit courir autour du bassin, au gré des sautes de vents et des changements de caps soudains des navires. Cela lui paraît incroyablement loin. N’est ce pas un faux souvenir, une image, une carte postale ancienne aperçue par hasard ?
Puis les Jardins du Carrousel et cette élégante petite arche au triomphe modeste, avec ses jolies colonnes de marbre rose. A son faîte, un fier quadrige de chevaux d'airain, à l'histoire tumultueuse, encadré de deux déesses guerrières ou 'victoires' dans leurs parures ornées à la feuille d'or. Toute en douceur, toute en finesse. Un petit joyau discret, secret, dont l’histoire même reste assez méconnue des parisiens.
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Mise à jour : 28/05/10
L’homme avance jusqu’à hauteur du Théâtre Marigny qui croise l’Axe Républicain’, grande perspective qui relie le Palais de l’Elysée à l’Hôtel des Invalides. Entre les deux, les fleurons architecturaux d’une culture à l’apogée de son rayonnement, héritage somptueux d’une Exposition Universelle inoubliable. Le Grand Palais, réhabilité, rénové après douze ans de travaux, avec sa célébrissime verrière que lèchent les rayons naissants du soleil. C’est la bonne heure, avant c’est trop tôt, après c’est trop tard. Mais pour l’heure, les superbes fresques de mosaïques du fronton flamboient de mille feux. Cela dure à peine quelques minutes, puis elles rentrent dans la pénombre et l’anonymat, discrètes, oubliées jusqu’au lendemain.
En face, le Petit Palais, architecture classique pleine de charme, tout le savoir, tout le talent des architectes du début du vingtième siècle. Un jardin intérieur qui évoque l’esprit des patios andalous de Cordoue ou Grenade, un bien beau musée au demeurant. Et puis entre ces deux palais, le Pont Alexandre III, l’un des plus chics de Paris, le charme cossu et discret de la bourgeoisie, du luxe, de l’Histoire.
Il se dirige vers la Concorde, le Jardin des Tuileries et l’Orangerie. Les nymphéas de Monet y ont élu domicile, après de longues pérégrinations. Tous ces lieux qu’ils pouvaient deviner du haut de sa tour, de son coffre fort… de sa prison ? Quelle pensée curieuse dans sa tête ! L’homme est étonné, surpris, dubitatif.
Tetxe
L’homme avance jusqu’à hauteur du Théâtre Marigny qui croise l’Axe Républicain’, grande perspective qui relie le Palais de l’Elysée à l’Hôtel des Invalides. Entre les deux, les fleurons architecturaux d’une culture à l’apogée de son rayonnement, héritage somptueux d’une Exposition Universelle inoubliable. Le Grand Palais, réhabilité, rénové après douze ans de travaux, avec sa célébrissime verrière que lèchent les rayons naissants du soleil. C’est la bonne heure, avant c’est trop tôt, après c’est trop tard. Mais pour l’heure, les superbes fresques de mosaïques du fronton flamboient de mille feux. Cela dure à peine quelques minutes, puis elles rentrent dans la pénombre et l’anonymat, discrètes, oubliées jusqu’au lendemain.
En face, le Petit Palais, architecture classique pleine de charme, tout le savoir, tout le talent des architectes du début du vingtième siècle. Un jardin intérieur qui évoque l’esprit des patios andalous de Cordoue ou Grenade, un bien beau musée au demeurant. Et puis entre ces deux palais, le Pont Alexandre III, l’un des plus chics de Paris, le charme cossu et discret de la bourgeoisie, du luxe, de l’Histoire.
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Il se dirige vers la Concorde, le Jardin des Tuileries et l’Orangerie. Les nymphéas de Monet y ont élu domicile, après de longues pérégrinations. Tous ces lieux qu’ils pouvaient deviner du haut de sa tour, de son coffre fort… de sa prison ? Quelle pensée curieuse dans sa tête ! L’homme est étonné, surpris, dubitatif.
Mise à jour : 28/05/10
Puis il remonte jusqu’au pont de l’Alma, le pont au ‘Zouave’ déplacé lors de son élargissement ! Dans l’affaire a-t-on perdu la côte de la crue 1910 ? L’avenue Montaigne, le mène au Carrefour des Champs Elysées. A gauche, l’Arc de Triomphe, à droite la Place de la Concorde. Il ‘visite’ le marché aux timbres. Il y a encore peu de monde en cette heure matinale, mais c’est l’heure des collectionneurs, les ‘vrais’, petits vieux, mémoire collective d’une passion désabusée, la philatélie, qui n’attend plus de relève salvatrice. Les marchands regarde déambuler l’homme et sa petite valise avec intérêt. Serait-ce un vieil original qui vient négocier sa collection de timbres, de cartes postales anciennes ? Cela fleure bon la pièce rare, la bonne affaire ! Ils en seront pour leur frais … Plus tard dans la journée, ce sera le ‘folklore’, la foire touristique. Pochettes de timbres sans valeur fourguées à des étrangers qui achèteront pour quelques pièces un souvenir ‘authentique’, pochette parfois offerte par un marchand nostalgique à un gamin dont les yeux brillent d’envie, trésor, butin qu’il collera le soir dans un vieil album aux coins racornis.
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